Epuisée certes, mais pas au point de m’oublier.

15 mai 2017

Epuisée certes, mais pas au point de m’oublier.

Lorsque je suis devenue maman, je savais qu’on allait avoir besoin de moi ; mais pas à quel pointon allait avoir besoin de moi… Ca, j’allais vite le comprendre… 

Elever un mini être humain est aussi dur pour le corps que pour l’esprit.

couche JOONE Paris

Certains jours, je n’y fais plus attention, car au fond de moi je sais que cette dépendance dont font preuve mes enfants nuit et jour va diminuer les années qui viennent.

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Pour autant l’idée d’ajouter dans mon planning overbooké un « truc juste à moi » me semble aujourd’hui inconcevable ; entre les paquets de Dinosaurus éclatés, les piles de Legos, les bisous-magiques-pour-soigner-le-coup-de-patte-du-chat… tout ça me laisse (trop) peu de temps pour moi. 
Si bien que certains jours, je penserais presque à aller m’enfermer dans la voiture pour écouter rien qu’une chanson et fermer les yeux 5 petites minutes.

Depuis que je suis maman, j’ai appris que ces petits moments « juste pour moi » m’étaient strictement indispensable. Peu importe mon état de fatigue.

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C’est pour ça que le soir, quand toute la tribu dort (papa y compris) je reste souvent seule dans le salon, à textoter ou trainer sur Twitter. Ou à me plonger dans mon livre de 1500 pages. 
Clairement, le sommeil me manque et mon corps n’a qu’une envie : dormir. Mais ce bruit de silence, ce calme absolu, là, enveloppée dans mon plaid… ça vaut tout l’or du monde (à échelle égale avec le sourire de mes enfants)
 
Et même le week end : je pourrais faire la grasse matinée : déléguer la responsabilité parentale à mon mari quelques heures pour dormir « en paix »… Mais je préfère encore me lever avant tout le monde, aller courir ou improviser quelques mouvements de Yoga, aller acheter des viennoiseries… ou juste lancer une lessive.
 Ce sentiment de devoir accompli me rend meilleure. 
 En soi : je me sens mieux quand je troque mon temps de sommeil contre un peu de temps juste à moi. Dans tous les cas, même si je dormais deux heures, je serais fatiguée, vcar il me faudrait beaucoup plus que cela pour compenser ce qui me manque. Du coup, foutu pour foutu j’ai opté pour la formule « bouge toi et vit ! » et je m’en porte beaucoup mieux comme ça.

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Et toi, c’est quoi ton super pouvoir ?

Je sais que mes enfants on besoin de moi — ça fait parti du job de maman. Mais il y a quelqu’un d’autre qui a besoin de moi : c’est moi-même.
 Toutes les mamans ont été quelqu’un d’autre avant d’avoir des enfants. Et si nos enfants nous montrent sous notre meilleur jour, cela ne veut pas dire qu’on doit oublier celle qu’on était avant.