Témoignage : elle a fait don de son lait maternel
Le lait maternel est le meilleur aliment pour les nourrissons… mais parfois, par exemple dans le cas d’une naissance prématurée, l’allaitement maternel n’est pas possible. Le don de lait maternel permet alors de nourrir ces petits bébés nés trop tôt et d’améliorer leur pronostic vital grâce à ses hautes qualités nutritionnelles et immunologiques.
Lucie, qui a donné son lait maternel pendant de nombreux mois, témoigne.
« J’ai choisi de donner mon lait maternel lorsque j’ai eu mon 2eme enfant. J’avais pu constater lors de mon 1e allaitement que je produisais du lait en surplus, et le don m’est alors apparu comme une évidence. Comme pour l’allaitement en lui-même, mon entourage a été très engagé dans la démarche : soit absolument pour, soit absolument contre.
« Ma pauvre, tu vas t’épuiser ! » « Tu crois que ça sert vraiment à quelque chose ? » « il parait que c’est hyyyyper compliqué ».
Mais comme il en faut plus pour me décourager, j’ai décroché mon téléphone et j’ai initié le premier contact au Lactarium d’Ile de France.
- Premier contact
Dès la maternité, j’avais vu des affiches au sujet du don de lait, je me suis donc naturellement orientée vers le lactarium de l’Ile de France.
Les démarches ont été assez simples :
- 1 premier entretien par téléphone
- 1 prise de sang (pour vérifier que je n’étais pas porteuse de pathologies qui se retrouveraient dans le lait)
- 1 rendez-vous à domicile pour recevoir le matériel nécessaire : tire-lait électrique, flacons stériles et pastilles de stérilisation à froid.
- La collecte de lait
Une fois équipée, j’ai pu procéder aux premiers recueils de lait : après avoir nourri mon Bébé, je m’installais confortablement pour extraire ce qui me restait de lait, de le verser dans des pots stériles et de le placer au congélateur.
Une personne appelée « Le collecteur » passait ensuite (sur rendez-vous) pour récupérer le précieux butin.
Une fois arrivé au Lactarium, le lait est analysé et pasteurisé afin d’en assurer la qualité et la sécurité.
- Est ce que c’est contraignant ?
La seule « contrainte » est le temps passé à tirer son lait. Personnellement, je tirais mon lait tous les jours (l’équivalent d’un petit biberon) ; j’en profitais pour regarder un film ou une série pendant que Papa s’occupait de changer les couches JOONE de Bébé #LaBonneExcuse.
Mais il est vrai que dès que j’ai repris le travail, j’ai progressivement dû mettre fin au don : par manque de temps, et besoin du lait que je tirais pour mon bébé chez la nounou.
Bilan : aujourd’hui, je sais que si j’avais un troisième enfant, je renouvellerais l’expérience sans hésiter. Les démarches sont vraiment simples et l’acte en lui même est assez peu contraignant."